À l’espace natal
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À l’espace natal
Aujourd’hui, les femmes ont le choix parmi près d’une dizaine de méthodes contraceptives. Entre dispositif intra-utérin (stérilet), implant sous cutané, comprimé, contraception locale ou injection, toutes ces méthodes ont été pensées pour s’adapter au mieux au mode de vie et habitudes de chacune.
Il existe deux types de contraceptifs :
Pourtant, en France la contraception orale (la pilule) reste le moyen de contraception le plus répandu. Plus d’une française sur deux utilise la pilule comme contraceptif (55%), loin devant le stérilet (26%) et l’implant (autour de 4%).
Les controverses récentes autour des complications des contraceptifs hormonaux ont engendré une augmentation de l’utilisation du stérilet au cuivre.
Les contraceptifs hormonaux agissent sur l’hypophyse pour bloquer l’ovulation tandis que le stérilet empêche l’implantation de l’œuf dans l’utérus.
Le projet de grossesse nécessite donc d’interrompre sa contraception. Ce sujet sera abordé lors de la consultation préconceptionnelle avec son gynécologue-obstétricien ou sa sage-femme.
En théorie, il est possible d’arrêter de prendre son contraceptif hormonal à tout moment.
Cependant, pour la pilule il est recommandé de terminer la plaquette en cours en continuant les comprimés jusqu’au dernier jour si une plaquette est entamée.
Le retrait du stérilet et de l’implant se fait au cabinet d’un gynécologue-obstétricien ou d’une sage-femme à l’occasion d’une consultation.
Le retrait du stérilet est habituellement rapide et sans douleur.
Le retrait de l’implant est réalisé systématiquement à l’aide d’une petite anesthésie locale qui rend également la procédure indolore.
Il y’a quelques années, il était courant de demander aux patientes de laisser passer quelques cycles menstruels avant de concevoir. On supposait que la qualité de la muqueuse utérine permettant l’implantation de l’embryon serait meilleure.
Aujourd’hui, il est désormais prouvé qu’il est possible de tomber enceinte immédiatement après l’arrêt de son contraceptif sans aucune conséquence sur le développement de la grossesse.
Note d’expert :
Stop aux idées reçues !
Lorsque qu’une femme rencontre des difficultés à concevoir un enfant rapidement, il n’est pas toujours nécessaire de s’inquiéter. À chaque cycle menstruel, les couples ont seulement 25% de chances d’arriver à concevoir.
Note d’expert :
Pour le reste, les chiffres* sont rassurants :
*Estimations de l’Institut National d’Études Démographiques (INED)
Si la grossesse se fait attendre au-delà de 12 mois, le couple pourra consulter un gynécologue-obstétricien spécialiste de la fertilité afin de réaliser un bilan de fertilité et de mettre en place un éventuel traitement.
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