À l’espace natal
À l’espace natal
L’hypertension artérielle gravidique est une forme d’hypertension qui survient généralement en fin de grossesse. Bien contrôlée, elle sera sans conséquence.
En France, l’hypertension artérielle gravidique (HTA) est la complication de la grossesse la plus fréquente puisqu’elle concerne près de 10% des grossesses.
L’hypertension artérielle se définit par une pression anormalement élevée du sang dans les artères. Au cours de la grossesse, une hypertension peut se développer, c’est ce que l’on appelle hypertension artérielle gravidique.
On parle d’hypertension artérielle gravidique quand la pression artérielle systolique est supérieure ou égale 140mmHg et que la pression artérielle diastolique est supérieure ou égale à 90mmHg.
L’hypertension artérielle gravidique est souvent asymptomatique.
Les femmes enceintes atteintes d’hypertension artérielle peuvent toutefois ressentir des désagréments tels que : des vertiges, des troubles de la vision, des acouphènes, des maux de têtes, des nausées et vomissements, des palpitations, de la fatigue, des saignements de nez.
Pour diagnostiquer une hypertension artérielle il suffit de mesurer la pression artérielle au repos à l’aide d’un brassard. Placé autour du bras et gonflé, le tensiomètre interrompt la passage du sang dans l’artère.
Deux chiffres en résultent : la pression systolique et la pression diastolique.
Lorsque la pression artérielle dépasse 14 (140mm de Mercure) en systolique et 9 en diastolique, on parle d’hypertension.
Les causes d’hypertension artérielle gravidique sont encore méconnues aujourd’hui même si plusieurs facteurs à risques ont déjà été identifiés :
En cas d’hypertension artérielle gravidique, les risques encourus sont :
La pré-éclampsie (ou toxémie gravidique) est une complication de la grossesse très redoutée des futures mamans et des professionnels de santé qui survient au delà de 20 semaines d’aménorrhée. Pour cause, dans les pays développés comme en France, elle est la première cause de mortalité maternelle et fœtale durant la grossesse.
On parle de pré-éclampsie quand l’hypertension artérielle gravidique est associée à une protéinurie (présence de protéines dan les urines) supérieure à 300mg/24h. Cette complication concerne environ 3% des grossesses avec HTA.
Pour diagnostiquer la pré-eclampsie, un test urinaire est réalisé tous les mois afin de rechercher la présence de protéines dans les urines.
L’éclampsie est une situation d’extrême urgence où le pronostic de la mère et de l’enfant est engagé. Il s’agit d’une crise convulsive généralisée (épilepsie) compliquant la pré-éclampsie.
Dans ce cas et malgré les risques de prématurité, la naissance de l’enfant par césarienne est le seul traitement possible.
Note d’expert :
En première intention, diminuer ses activités aide à réduire la tension artérielle de la femme enceinte (arrêt de travail).
En plus de beaucoup de repos, le médecin peut parfois prescrire un médicament antihypertenseur. Malgré cela, une hospitalisation est parfois nécessaire afin de surveiller la mère et son futur enfant.
Les femmes concernées par l’hypertension artérielle pendant leur grossesse font l’objet d’une étroite surveillance même après l’accouchement.
Après la naissance, la tension continue d’être contrôlée régulièrement. Le risque de pré-éclampsie persiste jusqu’à plusieurs jours après l’accouchement.
Informations sur les cookies
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies de mesures d’audience de notre site internet afin de réaliser des statistiques de visite de notre site.
POUR EN SAVOIR PLUS ET PARAMETRER LES COOKIES, Cliquez ici
Lorsque vous naviguez sur notre site internet, des informations sont susceptibles d'être enregistrées, ou lues, dans votre terminal, sous réserve de vos choix.
Acceptez-vous le dépôt et la lecture de cookies afin d'analyser votre navigation et nous permettre de mesurer l'audience de notre site internet ?