À l’espace natal
À l’espace natal
Virus appartenant à la famille des Herpès-Virus, le cytomégalovirus communément appelé CMV, est généralement bénin lorsqu’il est contracté par une personne saine mais peut avoir de lourdes répercussions chez les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes non immunisées pouvant transmettre l’infection au fœtus.
Le CMV reste facilement transmissible puisqu’il se transmet par les fluides corporels (salive, larmes, urines, sang, sperme, lait maternel).
En France, le virus touche environ 1% des grossesses mais le taux de transmission materno-fœtal est de 40% au cours du premier trimestre et 7% au troisième trimestre.
Peu caractéristiques, la personne contaminée par le CMV présente un syndrome pseudo-grippal (fièvre, des maux de tête ou encore fatigue) ou aucun symptôme.
En début de grossesse, une prise de sang réalisée dans le cadre des examens prénataux vérifie si la future maman est immunisée ou non contre le cytomégalovirus.
Quand l’analyse révèle la présence d’anticorps au virus, cela signifie que la patiente a déjà contracté le virus auparavant. Dans la grande majorité des cas, la mère et le fœtus sont protégés face au risque infectieux.
Dans des cas plus rares (3%), on observe une réactivation du virus. Cette réinfection au cytomégalovirus atteint une patiente déjà immunisée. Le risque de lésions fœtales est toutefois beaucoup plus faible (mais pas nul).
Si la mère n’a jamais été contaminée par le CMV, une prise de sang mensuelle pourra vérifier que le virus n’a pas été contracté. Mais, ce dépistage n’est pas obligatoire ni systématique.
Très fragile et résistant aux saisons, le cytomégalovirus transmis par simple contact, est répandu à travers le monde.
Particulièrement présent chez les enfants en bas âge, les femmes enceintes doivent redoubler de vigilance aux cotés d’enfants de moins de 3 ans.
Une infection par cytomégalovirus chez la femme enceinte peut avoir de lourdes répercussions sur le fœtus.
Lorsqu’une femme non immunisée contre le CMV contracte l’infection pendant la grossesse, le fœtus encourt un risque d’infection.
Dans 60 % des cas, une femme enceinte touchée par le virus ne transmet pas l’infection à son fœtus.
Le fœtus infecté par le cytomégalovirus présente un risque de prématurité, de retard psychomoteur et un retard de croissance. Le cytomégalovirus est également à l’origine de séquelles sensorielles, visuelles et auditives (surdité) chez l’enfant.
À ce jour, aucun traitement actif n’a été mis au point afin de guérir d’une infection par cytomégalovirus et de diminuer les risques de séquelles du fœtus.
Une femme enceinte contaminée par le cytomégalovirus au cours de sa grossesse requiert une surveillance accrue jusqu’à la naissance de l’enfant. Pour cela, il est recommandé de réaliser une échographie par mois et une IRM est indiquée pour rechercher les anomalies fœtales.
Note d’expert :
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