À l’espace natal
À l’espace natal
La toxoplasmose est une maladie infectieuse en théorie banale et inoffensive qui peut se révéler très dangereuse lorsqu’elle est contractée par une femme enceinte.
Le parasite, appelé Toxoplasma gondii, que l’on retrouve dans la terre, la viande crue et les excréments de chat infecte chaque année autour de 2700 femmes pendant leur grossesse avec un risque de transmission de la maladie au fœtus de 25 à 30%.
Les estimations indiquent qu’1/1000 nouveau-nés vient au monde infecté par la toxoplasmose.
Dans 85% des cas, la toxoplasmose se révèle asymptomatique. Le reste du temps, les symptômes observés chez les patientes touchées par l’infection s’apparentent à ceux d’une grippe, à savoir, fièvre, courbatures et maux de gorge.
Souvent, le caractère quasi asymptomatique de la toxoplasmose fait passer la maladie inaperçue. Or, avoir déjà contracté la toxoplasmose permet d’être immunisé. Pour le savoir, une sérologie de la toxoplasmose est effectuée par prise de sang lors d’un examen prénatal.
Si le test est positif, la future maman est immunisée. Dans le cas contraire où elle est exposée au risque, une prise de sang de dépistage sera réalisée chaque mois afin de s’assurer qu’il n’y a pas eu de séroconversion.
Les causes de la toxoplasmose sont essentiellement alimentaires.
Quelques précautions à observer afin de limiter les risques de contamination :
Lorsqu’une femme enceinte contracte la toxoplasmose, le risque que la maladie franchisse la barrière placentaire n’est pas systématique.
En effet, si la toxoplasmose contamine le fœtus, les risques pour celui-ci vont dépendre du stade de la grossesse.
Au cours du premier trimestre de la grossesse, les chances de transmission au fœtus sont faibles mais ont de lourdes conséquences sur l’enfant : malformations au niveau du cerveau, atteintes oculaires voire, mort du fœtus in utero.
Au troisième trimestre, la probabilité que le parasite traverse la barrière placentaire augmente mais le développement du système immunitaire du fœtus limite les éventuelles séquelles. À ce stade, les yeux et le cerveau sont exposés à l’apparition de kystes qui dans de rares cas, auront une incidence sur la vision de l’enfant.
Il n’existe aucun vaccin pour protéger la mère et son enfant contre la toxoplasmose.
En cas de séroconversion, pour savoir si le bébé est contaminé par la maladie, une amniocentèse – qui n’est possible qu’à partir du 5ème mois de grossesse – est réalisée.
À la naissance, l’enfant requiert une surveillance et un suivi particulier.
Note d’expert :
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