À l’espace natal
À l’espace natal
La menace d’accouchement prématuré communément appelée MAP par les médecins est la première cause d’hospitalisation pendant la grossesse et concerne environ 10% des femmes enceintes.
Comme son nom l’indique, la menace d’accouchement prématuré est le risque d’accoucher avant la fin de la grossesse. On considère que la MAP survient entre 22 et 37 semaines d’aménorrhée (avant, l’enfant n’est pas viable).
La menace d’accouchement prématuré se caractérise par des contractions utérines douloureuses et des modifications du col de l’utérus (longueur, ouverture, ramollissement) avec parfois une rupture de la poche des eaux ou des saignements utérins.
Trois degrés de sévérité d’une menace d’accouchement prématuré :
Des contractions associées à une modification du col de l’utérus, et parfois des saignements ou un écoulement de liquide sont les signes d’une menace d’accouchement prématuré.
La future maman doit consulter son médecin ou sa sage-femme dès lors que des contractions utérines se manifestent.
Trois examens permettent de poser le diagnostic :
Face à la menace d’accouchement prématuré, certaines femmes sont plus exposées que les autres en raison de leur âge (trop jeunes ou trop âgées), d’une ou plusieurs IVG, d’un tabagisme ou d’une malformation de l’utérus par exemple.
Outre le profil de la mère, certaines anomalies liées à la grossesse peuvent entrainer une MAP :
Le risque majeur d’une menace d’accouchement prématuré est d’accoucher avant le terme de la grossesse. Dans ce cas, le danger est principalement lié à l’enfant pour qui le pronostic peut être engagé selon le degré de prématurité.
Note d’expert :
La prise en charge d’une menace d’accouchement prématuré dépend du degré de sévérité de celle-ci. Dans tous les cas, la future maman doit conserver un repos simple à domicile, ou un repos strict à l’hôpital.
Rester alitée ne suffit pas toujours à réduire la menace d’accouchement prématuré, il faut alors y associer la prise de médicaments :
En fonction du degré de prématurité du bébé (l’âge de gestation) et de son degré d’immaturité (pulmonaire, digestive, hépatique ou immunitaire) des soins particuliers lui seront apportés.
Quelle que soit la forme de prématurité et le degré d’immaturité, les nouveau-nés prématurés sont systématiquement placé sous couveuse jusqu’à atteindre un poids supérieur à 2kg.
Après un suivi intensif et un parcours parfois compliqué, le retour à domicile est anxiogène pour les jeunes parents. Le bébé est plus fragile selon son degré de prématurité. Dans tous les cas le suivi pédiatrique sera plus régulier et particulièrement attentif, que ce soit à court ou à long terme.
Note d’expert :
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