Conception et test de grossesse

La conception et le test de grossesse à Paris - Espace Natal

À l’espace natal

Nos médecins et sages-femmes vous guident dans le processus de conception de votre futur bébé. Disponibles et attentifs, nos praticiens se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions.
À l’Espace Natal, le gynécologue-obstétricien qui vous suit confirme votre grossesse à l’occasion d’une première consultation prénatale.
Grâce aux équipements disponibles sur place, votre médecin réalise en même temps l’échographie précoce de datation.

Ce chapitre permet de comprendre les mécanismes de la fécondation et de connaître les techniques qui permettent d’identifier une grossesse.

La conception, comment ça marche ?

Ovule + spermatozoïde = fécondation

L’équation est simple mais comment cela se passe t-il en réalité ?

Lors du rapport sexuel, ce sont près de 100 millions de spermatozoïdes qui sont introduits à l’intérieur du vagin. Pour que la fécondation ait lieu, un seul spermatozoïde doit parvenir à rencontrer l’ovule et franchir sa paroi. Mais avant cela, le voyage va durer plusieurs heures.

L’ovule : il est libéré par l’ovaire dans la trompe utérine environ deux semaines après le début des règles (selon de la durée du cycle). C’est ce que l’on appelle l’ovulation. L’ovule ainsi libéré est aspiré par la trompe utérine – ou trompe de Fallope – puis se déplace progressivement en son sein en attendant la rencontre avec le spermatozoïde.La durée de vie de l’ovule est de 1 à 2 jours maximum.
Les spermatozoïdes : ils migrent du vagin pour rejoindre à leur tour la trompe de Fallope. Après six heures de progression, seulement 100 à 200 spermatozoïdes ont survécu au trajet. Les plus résistants se sont renforcés et ont acquis la capacité de féconder l’ovule. La durée de vie du spermatozoïde peut aller jusqu’à 4 jours.
La fécondation : au bout de dix heures, un spermatozoïde parvient à traverser la membrane extérieure de l’ovule et à s’introduire dans son cytoplasme fermant définitivement le passage pour les autres. Le patrimoine génétique de l’ovule et du spermatozoïde sont ainsi mélangés : c’est la fécondation.

Fécondation et nidation, quelle différence ?

La fécondation se caractérise par la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule. Débute ensuite un nouveau processus de plusieurs heures pendant lesquelles les cellules de la femme et de l’homme fusionnent pour n’en former plus qu’une.

À ce stade, l’œuf créé est appelé morula. Il poursuit sa migration de la trompe vers l’utérus tout en multipliant ses cellules.

Six à dix jours plus tard, l’œuf – désormais appelé blastocyste – parvient à s’implanter dans la muqueuse de la cavité utérine : c’est la nidation.

L’œuf continue son développement et se scinde en deux parties : un petit embryon (futur enfant) et le trophoblaste qui va permettre de l’alimenter et donner le futur placenta. Cet instant marque les premiers échanges sanguins avec la maman et donc le début de la grossesse.

Optimiser ses chances de concevoir.

Lorsqu’une femme a un projet de grossesse, elle doit connaître quelques notions de son fonctionnement physiologique et gynécologique.

À chaque cycle, la période où la femme est la plus fertile correspond à la phase d’ovulation. Celle-ci s’étend entre 4 jours avant à 24 heures après l’ovulation et dépend de la durée de vie des spermatozoïdes et de l’ovule.

En dehors des tests d’ovulation disponibles en pharmacie, deux méthodes simples aident à repérer la période d’ovulation :

– Connaître la durée son cycle* : classiquement un cycle dure 28 jours. Dans ce cas, il convient de compter 14 jours depuis le premier jour des règles pour identifier sa date d’ovulation. Toutefois, cette date varie en fonction de la durée du cycle, qui diffère d’une femme à l’autre.Quelle que soit la longueur du cycle, la durée de la phase qui précède l’ovulation est variable tandis que celle qui suit l’ovulation est fixe et dure toujours 14 jours. Ainsi, si le cycle dure 30 jours, l’ovulation a lieu autour du 16ème jours (30-14 = 16).

– Vérifier sa courbe de température : la température corporelle est différente selon la phase du cycle. Durant toute la première phase du cycle, la température se situe toujours en dessous de 37°C (entre 36.1°C et 36.7°C). Au moment de l’ovulation, la température du corps augmente sous l’effet de la hausse du taux de progestérone et se maintient au-dessus de 37°C jusqu’à la fin du cycle. Prendre la température depuis le premier jour des règles permet d’observer un changement au moment de l’ovulation.Pour de meilleurs résultats, il est recommandé de prendre sa température à la même heure, de préférence au réveil. L’observation des pertes vaginales est un bon indicateur de la période d’ovulation. À ce moment, les pertes habituellement blanchâtres deviennent très fluides et transparentes (glaires cervicales).

*Le cycle menstruel de la femme est une période qui s’étend du premier jour des règles au premier jour des règles suivantes.

Note d’expert :

Connaître la durée de son cycle ne fait malheureusement pas tout. En dehors de la part de probabilité indépendante de notre volonté, il est prouvé que certains facteurs (stress, alcool, cigarette, etc.) diminuent la fertilité.
En l’absence de tout problème médical dépisté lors de la visite préconceptionnelle il est préférable d’avoir des rapports réguliers (2 à 3 fois par semaine) sans se préoccuper de l’ovulation. Les spécialistes ont mis en évidence qu’il vaut mieux privilégier des rapports de qualité plutôt que des rapports programmés.

Faire un test de grossesse, oui mais quand ?

Quand faire le test et comment l’interpréter ?

Au moment de la nidation, l’œuf secrète une hormone : l’hormone gonadotrophine chorionique, plus connue sous le nom de Bêta-hCG (ßhCG) ou hormone de grossesse.

Cette hormone présente dans le sang et dans les urines de la femme enceinte, permet d’affirmer un début de grossesse – avant même que l’on puisse observer un retard de règles – dès 8 à 10 jours après l’ovulation.

Dans le cadre d’une grossesse qui évolue favorablement, le taux de ßhCG sanguin augmente significativement toutes les 48 heures au cours du premier mois.

En cas de pathologie (suspicion de fausse couche ou de grossesse extra-utérine) l’évolution anormale de ce taux participe au dépistage.

Au contraire, un taux particulièrement élevé, peut être le signe d’une grossesse multiple.

Quel test choisir ?

Pour plus de certitude, plusieurs tests sont possibles.

Le test urinaire

De plus en plus, les femmes ont tendance à acheter les tests de grossesse vendus en pharmacie et en parapharmacie. Quelle que soit la marque ou la manière de lire le résultat (+ / – ou enceinte/pas enceinte) tous offrent l’avantage que l’on connaît : la rapidité.

En quelques minutes seulement ces tests sous forme de bandelette urinaire sont capables de détecter la présence de l’hormone dite « de grossesse ». Ces tests ont tendance à devenir de plus en plus fiables et précoces.

La prise de sang

À ce jour, la méthode reconnue comme la plus fiable est le test sanguin. Cette prise de sang réalisée en laboratoire demande quelques heures de patience et permet de calculer précisément le taux d’hormone Bêta-hCG.

En pratique, ce test n’a d’utilité qu’en cas de pathologie lors du premier trimestre de la grossesse (fausse couche, grossesse extra-utérine).

L’échographie

Quoi qu’il en soit l’échographie – appelée échographie de datation – est le meilleur moyen de confirmer la grossesse évolutive et de la dater.