À l’espace natal
À l’espace natal
Quoi qu’il en soit, l’accouchement est le moment de mettre en pratique la technique de poussée que vous aurez préalablement travaillé avec votre sage-femme.
L’accouchement est la dernière étape de la grossesse. Ce processus naturel permet à la femme enceinte de donner naissance à son enfant. Lorsque la présentation (position) du bébé et le contexte de la grossesse le permettent l’accouchement se fera par voie basse aussi appelé accouchement par voie naturelle ou accouchement normal.
L’accouchement par voie basse est défini par la naissance du bébé par les voies naturelles (voie vaginale).
De plus en plus, les termes apparaissent et se confondent : accouchement naturel, accouchement normal, accouchement physiologique.
En pratique et dans la grande majorité des cas, un accouchement par voie basse est dit physiologique (eutocique) lorsqu’il ne nécessite aucune intervention lors de l’expulsion du bébé.
Toutefois, certains accouchements par voie basse requièrent une intervention du gynécologue-obstétricien pour assurer le bon déroulement de la naissance (forceps, ventouses, épisiotomie).
Cette première étape démarre lorsque les contractions utérines se font régulières et rapprochées et durent entre 30 secondes et 1 minute. Ces contractions doivent être associées à une modification du col de l’utérus observée par la sage-femme grâce au toucher vaginal. La maman est alors installée en salle de naissance.
Dans les faits, le col se raccourcit et s’ouvre progressivement : c’est la dilatation du col. Cette première étape dure plusieurs heures (entre 6 à 10 heures pour une première naissance) jusqu’à atteindre la dilatation complète soit 10 centimètres.
Cette deuxième phase dure entre 30 minutes et 3 heures et démarre à l’ouverture complète du col (10 centimètres) : la descente du bébé dans le bassin de la mère.
Aidé par les contractions, le bébé poussé vers le bas franchit progressivement le détroit supérieur, moyen et inferieur du bassin.
Ainsi engagé, le bébé est expulsé grâce aux efforts de poussée de la mère, elle-même aidée par la sage-femme et/ou l’obstétricien : c’est la naissance.
L’intervention du gynécologue-obstétricien est parfois nécessaire pour faciliter la naissance du bébé. Selon la situation, il peut soit procéder à une épisiotomie, soit utiliser des forceps ou une ventouse.
Enfin sorti de son milieu aquatique, le bébé respire. Le cordon ombilical est coupé par le médecin ou le papa.
Si l’état de la mère et de l’enfant le permettent, le nouveau-né est posé sur sa maman pour un premier contact peau-à-peau.
Note d’expert :
La dernière étape dite de « délivrance » correspond à l’expulsion du placenta. Dans les 30 minutes qui suivent la naissance du bébé, l’utérus se contracte de nouveau, le placenta se décolle et sort. Pour faciliter la délivrance, la maman peut être sollicitée par la poussée et de l’ocytocine pourra lui être administré si besoin.
Généralement, la délivrance se fait de manière tout à fait naturelle et spontanée. Passé le délai de 30 minutes, le processus nécessite l’intervention du médecin qui devra alors retirer le placenta manuellement (délivrance artificielle).
Il existe certainement autant de douleurs que de femmes qui accouchent. Lors de l’accouchement, le seuil de douleur varie d’une femme à l’autre.
Certaines femmes préfèrent accoucher le plus naturellement possible. Dans ce cas, plusieurs techniques de préparation à l’accouchement sans douleur existent. Au-delà de la motivation, ces méthodes impliquent une réelle préparation de la mère et du couple :
Si la douleur devient trop intense, la patiente a la possibilité d’avoir recours à la péridurale.
La péridurale peut être demandée par la patiente à tout moment pendant le travail. Qu’elles choisissent d’accoucher avec ou sans péridurale, les femmes enceintes doivent obligatoirement rencontrer l’anesthésiste durant leur grossesse en consultation.
En pratique, la péridurale est une anesthésie locorégionale qui consiste à introduire un cathéter au niveau de la colonne vertébrale, dans l’espace épidural (à hauteur des vertèbres lombaires 4 et 5). Pour cela, la patiente assise ou couchée sur le coté est d’abord anesthésiée localement avant d’introduire l’aiguille entre les deux vertèbres. À travers le cathéter, l’anesthésiste peut injecter la solution anesthésiante qui permet d’endormir les nerfs impliqués dans la perception de la douleur.
Note d’expert :
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